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Surveillez la température moteur de votre SFM
Techniques et conseils de montage d’un thermomêtre

jeudi 30 juillet 2009, par Jean-Claude


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Un des signes avant coureur de la grippe "humaine" est la montée en température de l’organisme… puis la grippe est déclarée.
De même si le moteur monte beaucoup trop en température, par manque d’eau, il chauffe tellement qu’il grippe (les pistons par exemple)

Un collègue du club dont le véhicule n’est pas pourvu de cette surveillance à distance veut savoir si son moteur ne chauffe pas de trop, car il sait que c’est dommageable.
Il hésite sur le système et la méthode d’installation d’un thermomètre.
Il pense ne pas être le seul et donc suggère qu’elle doit être divulguée largement… Voici donc une petite étude que l’on pourrait résumer ainsi :
tu perces un trou pour poser la sonde, tu poses le mano, tu tires la ligne électrique, tu branches. Point final…

Il semble donc utile de connaître en permanence non seulement en plein été, la température de "l’eau" (ou liquide de refroidissement) du moteur grâce à un accessoire appelé … "thermomètre"
Certaines de nos SFM furent équipées d’origine de cet accessoire néanmoins en option…

Si votre auto n’en est pas équipée et si vous êtes préoccupé par le risque de voir un gros nuage de vapeur s’échapper du capot moteur, la pose d’un thermomètre ne vous évitera pas l’ébullition mais au moins vous alertera de l’imminence de ce gros soucis et vous permettra de vous arrêter avant.

Petits rappels "technologiques"

Le moteur dit "à explosion" ou plus logiquement désigné : "à combustion interne", est un moteur thermique, parce qu’il y a le feu "dedans"…
Il est conçu pour bien fonctionner lorsque toutes ses pièces sont chaudes, bien chaudes, voire très chaudes. Cette température idéale ou le moteur ronronne en consommant le moins de carburant et en ne s’usant presque pas, se situe aux alentours de 80 -90° donc très prés du point d’ébullition de l’eau.
Confirmation donc de surveiller à distance la température du moteur.

Pour approcher le plus vite possible de ces 80 et quelques degrés, la présence d’un thermostat ou Calorstat®* est indispensable.
(*® Calorstat est une marque, comme Frigidaire®)
Le supprimer parce que le moteur chauffe est une erreur, la cause en est ailleurs : excès d’avance à l’allumage, radiateur bouché par le tartre ou des boues, turbine de pompe à eau dessertie, faisceau extérieur du radiateur obturé par des insectes, courroie très détendue, bloc moteur entartré etc...
En effet le calorstat est conçu de façon à s’ouvrir en grand et définitivement si son serpentin (rempli d’éther ou équivalent) se perce.
Une exception = il a été (rarement) constaté un "blocage"du clapet suite à d’innombrables "martèlements"du clapet (ou de la soupape) sur son siège.
Celui-ci "passe au travers"et bloque effectivement la circulation du liquide, mais définitivement…donc ça explose dans les secondes qui suivent…

On sait que de remplacer l’eau pure de refroidissement par du liquide (spécial) de refroidissement présente les avantages suivants (choisir un bon liquide de préférence de marque réputée)
– retard du point d’ébullition d’environ 15°
– lubrification du "presse étoupe"de la pompe à eau
– ce liquide est anti corrosion pour les pièces acier ou fonte et neutre pour l’aluminium, l’étain et le cuivre (ou laiton)
– ne s’évapore pas. Donc pas d’apport de calcaire- tartre comme dans le cas de l’eau "pure" du robinet ce qui conduisait au bouchage des faisceaux du radiateur.

Le thermomètre est constitué d’un élément émetteur, la sonde de température ( qui est en fait une résistance variable en fonction de la variation de température) et d’un récepteur, le manomètre, qui indique la mesure.
Il existe en gros deux systèmes de liaison entre émetteur -récepteur ;

a)Soit une liaison électrique

b) soit une liaison par tube capillaire contenant de l’éther.

Le modèle électrique fera varier la résistance de la sonde par l’élévation de la température et donc modifiera la position de l’aiguille du récepteur.
Le tube capillaire fera bouger l’aiguille par dilatation du liquide de la sonde qui est un petit bulbe rempli de ce liquide.

Chez nous (SFM) vous opterez pour l’électrique si vous avez la chance de dénicher sur une bourse un compteur équipé du récepteur (qui était en option )

Il faudra alors percer la durite supérieure pour installer le support de sonde .
Le support doit pouvoir se trouver dans une bourse d’échange.
La sonde elle sera récupérée soit en neuf (même marque que le récepteur) soit dans une casse ?
Important = les diamètres et pas de vis de la sonde et du support qui devront être identiques (il en existe X modèles) …Elle devrait fonctionner quelle qu’en soit l’origine.

Un montage "à blanc" vous assurera du bon fonctionnement (lorsque l’eau bout dans la casserole, l’aiguille doit marquer 100)

Il est assez délicat de faire le trou dans la durite (que vous monterez neuve et TOILEE (c. a d. deux nappes de caoutchouc enrobant un tissus)

Le système par tube (ou électrique avec mano non intégrable au tableau de bord) vous obligera à confectionner une patte support.

Petite méthode simplifiée d’installation.

Schéma de base de branchement électrique (à contrôler selon l’équipement à installer)

+ après contact
de façon à ce que l’appareil soit hors tension moteur arrété

+ -------I Manomêtre I ------- I Sonde I --------masse du véhicule

Le trou dans la durite devra avoir les parois parallèles car le serrage ne se fait que sur 5 à 6 millimètres…
Pour cela essayer d’emmancher dans la durite un mandrin en bois par exemple qui la maintiendra "en forme"
Si on perce durite "écrasée" lorsqu’elle reprend sa forme, les parois du trou forment un entonnoir et nous devons serrer sur 5 mm !
Le trou se fera 1 mm en dessous du diamètre du support (marque Jaeger qui mesure 21,5 mm dans notre exemple)
On peut réaliser un emporte pièce avec n’importe quel vulgaire tube en fer ou même plastique dur. Meulé en biseau, il sera utilisé en rotation manuelle et non avec l’aide d’un marteau.
Le positionnement se fera (non pas comme sur les photos !) de préférence un peu sur le coté car lorsque que le niveau de liquide est bas, c’est de l’air qui est "en haut"

Plus technique, plus spectaculaire dans votre atelier…

Vous pouvez, sans déposer la culasse, percer celle ci à l’AR D (comme sur photo de la 8), tarauder à 18 x 150* par exemple (vérifier le filetage de votre sonde) de cette façon la sonde, vissée dans la culasse est en prise directe avec le liquide du bloc.
En enduisant copieusement forêts et taraud de graisse épaisse, on limite la chute des copeaux de métal dans le bloc.
*(pour tarauder à 18x 150 on perce à ???.............. (18 -1,5 = 16,5 )

La pose de la sonde non électrique se fait de la même façon.
Cet ensemble qui se vend dans les bourses chez les marchands spécialisés est muni d’une notice de pose.
Bon travail, bonnes balades !

jcs

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Jean-Claude

Président du club.



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